Pèlerinage

Notre Dame des 7 Douleurs


Les débuts de la dévotion mariale en Alsace remontent à la période mérovingienne et le  Sundgau abrite plusieurs pèlerinages à la Vierge fort anciens. Le pèlerinage de la Vierge de Gildwiller-le-Mont acquiert une renommée dès le  début du XIIème siècle grâce à Saint Morand, l’apôtre du Sundgau.

Celui-ci en effet parcourait régulièrement la région et serait venu chaque vendredi pour prier et apporter du réconfort aux pèlerins. Avant de reprendre le  chemin du prieuré d’Altkirch, il se reposait et se désaltérait à la source qui aujourd’hui porte son nom. Plus tard, chaque vendredi de la semaine des rogations, les habitants d’Altkirch  viendront en procession par le même chemin, en chantant,  priant, et portant les reliques de Saint Morand. De leur côté, les villageois des communes voisines de l’église de Gildwiller venaient à la rencontre de la procession. Pendant la messe, les reliques de Saint Morand étaient exposées sur l’autel de la Vierge. Au retour, les fidèles raccompagnaient les Altkirchois un bout de chemin. Cette tradition se perpétua jusqu’au 1er mai 1824 date à laquelle l’évêque Tharin interdit toute procession de plus d’une heure.

Notre Dame des sept douleurs (invoquée en latin comme Beata Maria Virgo Perdolens, ou Mater Dolorosa) est l'un des nombreux titres par lesquels l'église catholique vénère la Vierge Marie, mère de Jésus. Le titre souligne l’association de la mère à la souffrance de son fils. Les « sept douleurs » font référence aux événements, relatés dans lesévangiles, qui firent souffrir la mère de Jésus dans la mesure où elle accompagnait son fils dans sa mission de Rédempteur.

  • La prophétie de Syméon sur l'Enfant Jésus. (Lc, 2, 34-35)
  • La fuite de la Sainte Famille en'Égypte. (Mat, 2, 13-21)
  • La disparition de Jésus pendant trois jours au temple. (Lc, 2, 41-51)
  • La rencontre de Marie et Jésus sur la via crucis. (Lc, 23, 27-31)
  • Marie contemplant la souffrance et le décès de Jésus sur la Croix. (Jn, 19, 25-27)
  • Marie accueille son fils mort dans ses bras lors de la Descente de croix. (Mat, 27, 57-59)
  • Marie abandonne le corps de son fils lors de la mise au tombeau. (Jn, 19, 40-42)